Un récent jugement prononcé par un juge fédéral californien a bouleversé le paysage juridique des organisations autonomes décentralisées (DAO). En effet, cette décision stipule que les membres de ces structures peuvent être tenus responsables des actions de leurs pairs, conformément aux lois sur les partenariats de l’État. Cette avancée pose des questions fondamentales sur la gouvernance décentralisée et soulève des inquiétudes quant aux implications juridiques pour les participants de ces organisations qui défièrent traditionnellement les normes légales établies. Cette problématique mérite une attention particulière dans le contexte d’une régulation de plus en plus présente autour de la cryptomonnaie et des technologies blockchain.
Récemment, un jugement important a été rendu par un juge fédéral de Californie, affirmant que les membres de l’organisation autonome décentralisée (DAO) peuvent être tenus responsables des actions des autres membres conformément aux lois sur les partenariats. Cette décision a des implications significatives pour la gouvernance des DAO, en remettant en question les fondamentaux de la responsabilité au sein de ces plateformes décentralisées. En conséquence, les membres de DAO, tels que ceux de Lido DAO, pourraient voir leur sécurité juridique compromise, soulevant des préoccupations quant à la structure même de ces organisations.
Avantages
L’une des conséquences positives de cette décision est le renforcement de la responsabilité au sein des DAO. Les membres devront désormais agir avec plus de prudence, sachant qu’ils ne sont pas totalement à l’abri des conséquences de leurs actions ou de celles de leurs partenaires. Cela pourrait encourager une gouvernance plus rigoureuse et des prises de décisions plus éclairées, au bénéfice de l’organisation dans son ensemble.
De plus, cette décision pourrait favoriser une meilleure transparence au sein des DAO, car les membres seront incités à respecter les lois en vigueur et à s’assurer que leurs actions sont conformes aux régulations. Cela pourrait renforcer la confiance des investisseurs et des utilisateurs dans ces plateformes, conduisant potentiellement à une adoption plus large des technologies basées sur les DAO.
Inconvénients
En outre, le jugement soulève des questions sur la viabilité des modèles de gouvernance décentralisés. Si chaque membre est susceptible d’être tenu responsable, cela pourrait nuire à l’essence même de la décentralisation, où chacun est censé avoir un poids et un pouvoir égaux. Les membres pourraient se retrouver dans une situation où les décisions sont constamment remises en question par des considérations juridiques, sapant ainsi la flexibilité et l’agilité qui sont souvent vantées comme les principaux atouts des DAO.
Un jugement marquant sur la responsabilité des membres des DAO
Récemment, un juge fédéral de Californie a pris une décision importante en déclarant que les participants des Organisations Autonomes Décentralisées (DAO) peuvent être tenus responsables des actions de leurs membres en vertu des lois sur les partenariats de l’État. Cette décision pourrait avoir des implications majeures pour la manière dont ces organisations sont gérées et régulées.
Le cas Lido DAO
La décision a émergé d’une affaire concernant Lido DAO, où un investisseur a poursuivi l’entité pour récupérer des pertes liées à l’achat de tokens qu’il affirmait être des titres non enregistrés. Le juge Vince Chhabria a statué que les structures de gouvernance de Lido DAO sont considérées comme une forme de partenariat sous les lois californiennes, ce qui implique que les membres ne peuvent pas éviter d’assumer des responsabilités pour les actions entreprises au sein de l’organisation.
Contexte de la plainte
Andrew Samuels, l’investisseur en question, a soutenu que Lido DAO aurait dû enregistrer ses tokens auprès de la Commission des valeurs mobilières des États-Unis (SEC) en tant qu’instruments financiers. Il a allégué que l’absence d’enregistrement expose Lido DAO à la responsabilité des pertes qu’il a subies. Le tribunal a déterminé que les allégations fournies par Samuels étaient suffisantes pour établir une responsabilité potentielle des membres.
Implications pour la gouvernance décentralisée
Ce jugement représente une menace significative pour le modèle actuel de gouvernance des DAO. Miles Jennings, un expert en décentralisation, a qualifié cette décision de « énorme coup » porté à la gouvernance décentralisée, signalant que même une simple participation à des forums en ligne pourrait exposer les membres à des poursuites en vertu des lois sur les partenariats.
Responsabilité partagée parmi les membres
La décision a également révélé que des investisseurs institutionnels tels que Paradigm Operations, Andreessen Horowitz et Dragonfly Digital Management pourraient être considérés comme des partenaires généraux en raison de leur participation présumée à la gouvernance de Lido DAO. Cette évolution pourrait obliger les membres à être plus prudents et à évaluer les risques liés à leur participation dans de telles organisations.
Un avenir incertain pour les DAO
Avec cette décision, la régulation des DAO pourrait devenir plus stricte, entraînant des changements dans leurs structures opérationnelles. L’impact de ce jugement pourrait inciter d’autres tribunaux à suivre le même chemin, renforçant ainsi la notion de responsabilité des membres des DAO au sein du cadre juridique américain.
Pour en savoir plus sur la structuration juridique des DAO, consultez cet article : Structuration juridique des DAO. Si vous vous intéressez plus largement au cadre légal à l’échelle internationale, découvrez ce document sur la réglementation : Réglementation internationale. Une opportunité d’investissement intéressante pourrait aussi vous attendre : Prévente du token Flockerz.
Résumé de la décision
Récemment, un juge fédéral californien a pris une décision significative concernant les Organisations Autonomes Décentralisées (DAO), établissant que leurs membres peuvent être tenus responsables des actions des autres au sein de l’organisation. Cette décision pose des questions cruciales sur la gestion et la gouvernance des DAO, notamment en matière de responsabilité légale.
Implications juridiques pour les membres des DAO
Les conséquences de cette décision sont majeures pour les membres des DAO. En lançant des actions en justice contre des membres individuels, les plaignants pourraient chercher à récupérer des pertes directement auprès de ceux qu’ils considèrent comme des partenaires au sein de l’organisation. Cela signifie que la protection habituellement offerte par la nature décentralisée des DAO pourrait être compromises.
Responsabilité individuelle accrue
Le jugement a précisé que même une simple participation aux discussions et décisions sur les forums pourrait exposer les membres à des responsabilités légales. Ce point est crucial, car il modifie la perception de ce que signifie être un membre d’une DAO. Les membres doivent être conscients qu’ils pourraient être personnellement responsables des actions des autres, un changement radical par rapport aux pratiques précédentes.
Comprendre le cadre légal en Californie
Les lois californiennes sur les partenariats considèrent les membres d’une DAO en tant que partenaires, ce qui signifie que leurs actions ne sont pas seulement unilatérales, mais influencent les autres. Il est essentiel pour les membres des DAO de bien comprendre ces lois afin de prendre des décisions éclairées sur leur participation et leur implication dans les activités de l’organisation.
Importance des contrats intelligents
Les contrats intelligents jouent un rôle fondamental dans la structure des DAO et peuvent aider à coder des règles de gouvernance précises. En intégrant des stipulations claires sur la responsabilité et la prise de décision, les DAO pourraient potentiellement minimiser les risques juridiques qui découlent des actions des membres.
Stratégies pour atténuer les risques
Pour naviguer dans cette nouvelle réalité, les membres des DAO devraient envisager des stratégies proactives. Cela pourrait inclure :
- La mise en place de politiques de gouvernance claires pour guider le comportement des membres.
- La documentation précise de toutes les décisions prises au sein de la DAO.
- La consultation légale pour mieux comprendre les implications de leurs actions.
Vers une régulation accrue des DAO
La décision du juge californien pourrait signaler le début d’une régulation plus stricte des DAO, mettant en avant le besoin d’une adaptation rapide des structures juridiques. Les membres doivent rester vigilants et informés sur les évolutions législatives qui pourraient affecter leur responsabilité et la gestion des DAO dans le futur.
Une récente décision de la Cour fédérale californienne a profondément marqué le domaine des organisations autonomes décentralisées (DAO). Le juge Vince Chhabria a statué que les membres d’une DAO, en l’occurrence le Lido DAO, peuvent être tenus pour responsables en vertu des lois sur les partenariats. Cette décision soulève des questions sur la responsabilité individuelle au sein des DAO et pourrait redéfinir la manière dont ces structures sont perçues juridiquement.
Avantages
La reconnaissance de la responsabilité des membres des DAO peut renforcer la transparence et la confiance au sein de ces organisations. En effet, si les participants savent qu’ils peuvent être tenus responsables de leurs actions, cela pourrait les inciter à agir de manière plus responsable et à respecter les règles de gouvernance. De plus, cette décision pourrait encourager une réglementation claire, permettant ainsi aux investisseurs et aux utilisateurs de naviguer dans un cadre juridique mieux défini. Les DAO pourraient également bénéficier d’une plus grande légitimité sur le marché, attirant ainsi des investisseurs traditionnels.
Inconvénients
Cependant, cette décision comporte également des inconvénients. L’une des principales préoccupations est la possibilité de décourager la participation au sein des DAO. Si les membres craignent d’être tenus responsables des actions des autres, cela pourrait limiter leur volonté de s’engager dans des projets collaboratifs. De plus, cela risque de créer un environnement : où les investisseurs institutionnels se retirent, de peur de la responsabilité, ce qui pourrait finalement nuire à l’innovation et à la croissance des DAO. Enfin, la vague de litiges potentiels pourrait surcharger le système judiciaire, ce qui complique encore davantage le paysage juridique des cryptomonnaies.
Un jugement rendu récemment par un juge fédéral californien crée une onde de choc dans le monde des organisations autonomes décentralisées (DAO). Selon la décision, les membres d’une DAO peuvent être tenus responsables des actions des autres membres sous les lois des partenariats de l’État, remettant en question le principe de la décentralisation et la façon dont les DAOs sont perçues juridiquement.
Contexte judiciaire et implications
Le juge Vince Chhabria, du tribunal de district des États-Unis pour le district nord de la Californie, a statué que les participants de Lido DAO sont considérés comme des partenaires selon la législation californienne. Cette décision découle d’une action en justice intentée par un investisseur qui a subi des pertes sur des tokens considérés comme des valeurs mobilières non enregistrées. Le jugement a des implications larges, potentialisant une responsabilité collective au sein des DAOs, qui ne sont traditionnellement pas conçues pour engendrer une telle responsabilité individuelle.
L’affaire Lido et la responsabilité des partenaires
Dans l’affaire, l’investisseur Andrew Samuels a accusé Lido DAO de ne pas avoir enregistré ses tokens auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC). En conséquence, il a cherché à tenir la DAO et ses membres responsables de ses pertes, en se basant sur un cadre juridique qui considère les membres comme des associés d’un partenariat. Le tribunal a trouvé que les éléments d’importance dans le cas de Samuels, incluant l’allégation que de grands investisseurs institutionnels agissaient en tant que membres de Lido DAO, donnaient lieu à cette nouvelle interprétation.
Un coup dur pour la gouvernance décentralisée
Selon Miles Jennings d’A16z Crypto, cette décision constitue un échec significatif à la gouvernance décentralisée. Jennings a tiré la sonnette d’alarme sur les implications de ce jugement, avertissant que celui-ci pourrait ouvrir la porte à une responsabilité accrue pour les membres des DAO, notamment ceux qui participent activement aux discussions ou aux décisions au sein de ces organisations. L’idée que les simples interactions dans des forums pourraient entraîner des responsabilités légales est particulièrement alarmante pour beaucoup.
Un nouveau cadre juridique pour les DAO
Cette jurisprudence pourrait également inciter à redéfinir le statut des DAO en tant qu’entités légales. En instaurant une responsabilité personnelle pour les membres, les DAOs risquent de devenir des cibles de litiges et d’exigences de conformité similaires à celles des entreprises classiques. Une telle évolution pourrait remettre en cause l’essence même des DAOs, qui reposent sur des principes de décentralisation et d’autonomie individuelle.
Réactions et perspectives futures
La communauté crypto se retrouve plus divisée que jamais. Alors que certains soutiennent que cette décision établit une précaution nécessaire pour protéger les investisseurs, d’autres craignent que cela ne ralentisse l’innovation dans l’espace des DAO. Les implications de ce jugement ne sont pas encore totalement comprises, mais il est clair qu’une réflexion plus approfondie sur les structures juridiques des DAOs est nécessaire. Ce jugement pourrait servir de précédent dans la façon dont les DAO sont réglementées et perçues par la loi.
Liens connexes
Pour une exploration plus approfondie, vous pouvez consulter les articles suivants : Les préventes de cryptomonnaies et le statut juridique des DAO.
Récemment, un juge fédéral californien a pris une décision marquante stipulant que les participants aux organisations autonomes décentralisées (DAO) peuvent être tenus responsables des actes des autres membres, en vertu des lois sur les partenariats de l’État. Cette décision soulève des questions profondes sur la responsabilité individuelle au sein des DAO et pourrait avoir des conséquences majeures sur la manière dont ces organisations fonctionnent.
Un jugement historique
Le 18 novembre, le juge Vince Chhabria, du tribunal de district des États-Unis pour le district nord de la Californie, a soutenu que les instances dirigeantes de Lido DAO étaient considérées comme des partenaires selon les lois californiennes relatives aux partenariats. Les membres de ce DAO ne peuvent donc pas se soustraire à leur responsabilité pour les actions de l’organisation. Ce jugement pourrait redéfinir la notion de responsabilité au sein des DAO, un domaine jusqu’alors flou sur le plan juridique.
Contexte de l’affaire
La plainte a été déposée par Andrew Samuels, un investisseur ayant acquis des jetons émis par Lido DAO. Samuels a intenté une action en justice pour récupérer des pertes subies, arguant que les jetons de Lido DAO n’étaient pas enregistrés en tant que titres auprès de la Commission des valeurs mobilières des États-Unis (SEC). Il a ainsi accusé Lido DAO de négligence et a demandé une réparation sous la section 12(a)(1) de la loi sur les valeurs mobilières.
Les implications du verdict
Cette décision a des implications significatives pour les DAO, car elle indique que même des interactions sur des forums en ligne pourraient exposer les membres à une responsabilité en tant que partenaires. La dénonciation de la gouvernance décentralisée pourrait mener à une réévaluation de la manière dont les DAO sont structurées et gérées. Certains experts, comme Miles Jennings de a16z Crypto, considèrent ce jugement comme un coup dur pour la décentralisation.
Les réponses au jugement
Suite à ce jugement, plusieurs investisseurs institutionnels liés à Lido, tels que Paradigm Operations et Andreessen Horowitz, ont tenté de faire annuler la mise en accusation. Néanmoins, seule une motion a été acceptée, et les autres entités ont été reconnues comme des partenaires au regard des lois californiennes. Cette situation souligne les défis juridiques auxquels les membres des DAO font face, et pourrait inciter les autorités à établir des cadres juridiques plus clairs pour réguler ces structures.
Pour en savoir plus sur l’impact des DAO et la régulation des cryptomonnaies, explorez notre article sur les NFT et le métavers, disponible à l’adresse suivante : Les NFT et le métavers : Une plongée dans l’économie du futur.

Responsabilité des membres des DAO selon le droit californien
Aspect | Détails |
---|---|
Statut juridique des DAO | Reconnu comme des partenariats sous la loi californienne |
Responsabilité des membres | Membres tenus responsables des actions des autres |
Juridiction | Ruling effectué par un juge du district de Californie |
Implication pour les investisseurs | Possibilité de récupérer des pertes par le biais de recours légaux |
Exemples de membres | Institutions comme Paradigm, Andreessen Horowitz |
Loi citée | Section 12(a)(1) de la loi sur les valeurs mobilières |
Évasion de responsabilité | Certains membres peuvent échapper à la responsabilité si non prouvés partenaires |
Impact sur la gouvernance décentralisée | Considéré comme un coup dur pour le modèle de gouvernance DAO |

Responsabilité des membres de DAO : Le jugement marquant d’un juge californien
La récente décision d’un juge de Californie a fait couler beaucoup d’encre, soulignant des implications juridiques importantes pour les organisations autonomes décentralisées (DAO). Le juge Vince Chhabria a statué que les membres de DAO pourraient être tenus responsables des actions de leurs pairs en vertu des lois sur les partenariats.
Ce jugement découle d’une affaire impliquant Lido DAO, où un investisseur a poursuivi l’organisation après des pertes financières considérables. En effet, l’investisseur, Andrew Samuels, a allégué que les tokens achetés constituaient des souscriptions dans des titres non enregistrés, arguant que Lido DAO aurait dû s’enregistrer auprès des autorités compétentes. La réponse du tribunal a été explicite : les membres peuvent être considérés comme des partenaires et ne peuvent pas échapper à la responsabilité.
Cette décision a suscité des réactions au sein de la communauté crypto. Miles Jennings, un avocat influent dans le monde des cryptomonnaies, a qualifié cette décision de « coup dur » pour la gouvernance décentralisée. Selon lui, ce jugement pourrait créer un précédent dangereux, où même le simple fait de participer à des discussions ou des forums pourrait exposer les membres des DAO à des actions en justice pour les comportements d’autres membres.
Certains experts estiment que cette situation pourrait inciter les DAO à reconsidérer leur structure de gouvernance et leur fonctionnement interne. L’idée de responsabilité collective pourrait dissuader de nombreux investisseurs et développeurs de participer à ces organisations, craignant des répercussions juridiques qui pourraient compromettre leur participation à l’innovation en matière de blockchain. D’autres craignent que cette décision n’érode les principes mêmes de décentralisation qui sous-tendent les DAO.
Cette affaire ouvre des portes à de nombreuses questions concernant l’avenir des DAO et leur règlementation. La stratégie juridique à adopter pour protéger les acteurs des DAO est désormais plus cruciale que jamais. Les membres devront naviguer dans un paysage juridique complexe afin de se protéger tout en continuant à innover dans un domaine en constante évolution.
Responsabilité des membres des DAO : Résumé de la décision judiciaire
Un jugement récent rendu par un juge fédéral californien a établi que les participants des Organisations Autonomes Décentralisées (DAO) peuvent être tenus responsables des actions de leurs coéquipiers, en vertu des lois sur les partenariats. Cette décision a des implications importantes pour la gouvernance des DAO, où la notion de responsabilité individuelle a jusqu’à présent été floue. En particulier, l’affaire concernait le Lido DAO, où un investisseur a contesté la légalité de l’émission de jetons non enregistrés et a tenté d’impliquer divers partenaires dans la responsabilité des pertes qu’il a subies.
Impact sur la gouvernance décentralisée
Cette décision représente un choc pour le modèle de gouvernance décentralisée, car elle limite la protection juridique que les membres des DAO pensaient avoir. En établissant que les membres peuvent être considérés comme des partenaires et, par conséquent, être légalement responsables des actes des autres, la conception même des DAO pourrait être remise en question. Les DAO, conçues pour promouvoir une structure sans hiérarchie, pourraient ainsi perdre leur attrait pour les participants envisageant de s’impliquer sans crainte de répercussions légales.
Clarification des responsabilités
La décision du juge clarifie que les membres d’une DAO doivent être conscients de leur responsabilité juridique. Tout membre qui participe à la gouvernance ou à la prise de décisions peut potentiellement être tenu responsable des actions et des omissions de l’organisation. Ainsi, il est crucial que les membres soient conscients de leurs engagements investisseurs et de leur participation active au sein de la DAO.
Conséquences pour les investisseurs et les partenaires
La reconnaissance des membres comme partenaires implique que les investisseurs institutionnels ainsi que les individus engagés dans des DAO doivent recalibrer leur approche. Les entités institutionnelles qui investissent dans des DAO, comme Paradigm Operations, Andreessen Horowitz et Dragonfly Digital Management, doivent désormais envisager des stratégies d’atténuation des risques pour se protéger des conséquences juridiques. La vigilance est requise pour assurer une conformité aux lois en vigueur et éviter les litiges futurs.
L’importance des contrats intelligents
Les contrats intelligents jouent un rôle central dans la mise en œuvre des décisions dans les DAO. Ils doivent être conçus pour minimiser les risques juridiques, notamment en définissant clairement les droits et obligations des membres. Leur mise en œuvre peut contribuer à renforcer la sécurité juridique nécessaire pour rassurer les participants. Une conception rigoureuse aidera à prévenir les mésententes qui pourraient entraîner des poursuites judiciaires.
Révisions nécessaires de la structure juridique
Face à cette décision, il est impératif que les DAO envisagent de réviser leurs structures juridiques. Elles devraient s’interroger sur les implications de cette décision et ajuster leurs règlements internes pour se conformer aux normes juridiques en constante évolution. Cela pourrait inclure l’adoption de mécanismes clairs permettant de délibérer sur les actions à entreprendre et des protocoles de communication robustes parmi les membres.
Réputation et conformité
Enfin, cette situation souligne l’importance de maintenir une réputation solide et un engagement en matière de conformité. Les DAO doivent élaborer des politiques de gouvernance qui non seulement respectent les lois, mais favorisent également une culture de transparence et de responsabilité. Celles-ci contribueront à attirer des participants qui s’investissent dans un cadre juridique fiable, préservant ainsi la viabilité des DAO à long terme.

Une Révolution Juridique pour les DAO
La récente décision d’un juge californien concernant la responsabilité des membres des Organisations Autonomes Décentralisées (DAO) représente un tournant majeur dans le paysage juridique des cryptomonnaies. En déclarant que les participants à ces entités peuvent être tenus responsables des actions de leurs pairs, la cour a mis en exergue des implications profondes pour la gouvernance décentralisée.
Ce jugement remet en question la vision d’un espace crypto où les membres peuvent agir sans crainte de responsabilité. En effet, la position du juge souligne que même des actes apparemment anodins, comme des interventions dans des forums ou des discussions en ligne, peuvent engager la responsabilité des membres selon les lois sur les partenariats de l’État de Californie. Cela soulève des questions sur la manière dont les membres interagiront à l’avenir au sein des DAO, tout en s’efforçant de respecter et de promouvoir la décentralisation.
La décision a également des conséquences directes pour les investisseurs, comme dans le cas de l’affaire portée par Andrew Samuels. Cette jurisprudence pourrait inciter les membres des DAO à prendre des décisions plus prudentes et réfléchies, car des pertes individuelles pourraient être directement attribuées à des actions collectives. Les institutions impliquées dans ces systèmes devront réévaluer leur niveau d’implication et le rôle qu’elles jouent dans la gouvernance.
Enfin, la réaction de la communauté crypto n’a pas tardé à se faire entendre. Beaucoup estiment que cela représente un coup dur pour la gouvernance décentralisée. Ce jugement pourrait freiner l’innovation en rendant les DAO plus vulnérables juridiquement, ce qui pourrait inciter à une gestion plus centralisée, à l’opposé des principes fondateurs des cryptomonnaies. Ainsi, l’avenir des DAO se trouve à un carrefour, entre la nécessité de s’adapter à un cadre légal et le désir de maintenir leur essence décentralisée.
FAQ sur la responsabilité des membres des DAO
Glossaire : Responsabilité des membres des DAO selon un jugement californien
Dans un récent jugement, un juge californien a statué que les membres des Organisations Autonomes Décentralisées (DAO) peuvent être tenus responsables des actions d’autres membres en vertu des lois sur les partenariats de l’État. Cette décision marque un tournant significatif pour la gouvernance décentralisée et la responsabilité juridique au sein des DAO.
Un DAO est une forme de gouvernance décentralisée qui repose sur des smart contracts pour organiser des décisions et des actions collectives. Contrairement aux entreprises traditionnelles, un DAO ne dispose pas de dirigeants ou de propriétaire uniques. Sa structure est généralement horizontale, où chaque membre a la possibilité de proposer des changements ou d’influencer des décisions.
Le jugement en question, rendu par le juge Vince Chhabria de la Cour de district des États-Unis pour le district nord de Californie, met en évidence le fait que certains DAOs, comme le Lido DAO, ont été classés comme des partenariats selon la loi californienne. Cela signifie que les membres qui participent à la gouvernance de ces organisations pourraient être tenus responsables des conséquences juridiques découlant des décisions prises collectivement.
Cette décision fait écho à un procès engagé par un investisseur, Andrew Samuels, qui a allégué que les tokens émis par Lido DAO constituaient des sociétés non enregistrées. Il a soutenu que la DAO devrait avoir enregistré ces titres auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis. Le tribunal a reconnu que Samuels avait suffisamment justifié sa plainte, ce qui a conduit à la responsabilité potentielle des membres spécifiques de Lido DAO.
Les implications de ce jugement sont considérables. D’une part, il pourrait servir d’avertissement aux autres DAOs sur la nécessité de comprendre les implications juridiques de leur structure. De l’autre côté, ce jugement pourrait également renforcer la réglementation des cryptomonnaies et de la gouvernance décentralisée, en incitant les membres à agir avec plus de prudence dans leurs interactions et leurs décisions au sein de ces organisations.
Le fait que des membres de DAO puissent être tenus responsables des actions des autres sous la législation des partenariats jette un nouvel éclairage sur la notion de responsabilité collective. Selon ce modèle, même des actions apparemment innocentes, comme des contributions sur des forums ou des discussions en ligne, pourraient exposer les membres à des poursuites légales.
La réaction à ce jugement a été rapide et variée. Certains experts, comme Miles Jennings de a16z Crypto, ont décrit ce jugement comme un « énorme coup » à la gouvernance décentralisée. Jennings a souligné que cette décision pourrait dissuader la participation des membres, ce qui pourrait affaiblir l’idée même de décentralisation qui est au cœur des DAO.
Dans l’ensemble, ce jugement ouvre la porte à un examen plus approfondi de la manière dont les DAO devraient être structurés et régulés. À mesure que les DAO continuent d’évoluer et de se développer, la question de leur statut juridique et de la responsabilité de leurs membres deviendra sans aucun doute un sujet de débat crucial dans le paysage juridique et commercial.