Les essais de la BCE sur les obligations numériques n’ont pas réussi à réduire les coûts, selon un analyste de Moody’s

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Les essais récents de la Banque centrale européenne (BCE) concernant l’émission d’obligations numériques ont mis en lumière des défis inattendus. Bien que la tokenisation basée sur la blockchain ait été promue comme une solution pour réduire les coûts de financement, les résultats d’une étude approfondie menée avec plus de 60 émetteurs d’obligations et quatre banques centrales ont révélé le contraire. En effet, un analyste de Moody’s a souligné que l’usage de ces systèmes blockchain entraînait des coûts d’émission plus élevés, principalement à cause de frais juridiques additionnels et de l’absence de mécanismes de règlement sur chaîne. Cette situation soulève des questions sur l’efficacité des technologies numériques dans le domaine de la finance traditionnelle.

Les essais menés par la Banque centrale européenne (BCE) concernant l’émission d’obligations numériques n’ont pas produit les résultats escomptés en matière de réduction des coûts pour les émetteurs. Malgré des attentes élevées concernant les bénéfices de la tokenisation blockchain, les premières expériences ont révélé une augmentation des frais liés à l’utilisation de systèmes basés sur la blockchain, décevant ainsi les parties impliquées. Cet article explore les différents avantages et inconvénients de ces essais, tels que décrits par l’analyste de Moody’s, Marat Faritov.

Avantages

Facilitation de l’accès à de nouveaux marchés

La tokenisation blockchain offre un potentiel significatif pour accéder à de nouveaux marchés de capitaux. En dématérialisant les instruments financiers, la BCE pourrait favoriser l’émergence d’un écosystème plus ouvert aux investisseurs, notamment ceux qui pourraient être exclus des marchés traditionnels.

Amélioration de la transparence

Avec la technologie blockchain, chaque transaction est enregistrée de manière immuable, augmentant ainsi la transparence des opérations financières. Cela pourrait renforcer la confiance des investisseurs dans les émissions obligataires, en garantissant l’intégrité des transactions.

Inconvénients

Coûts d’émission élevés

Les essais de la BCE ont mis en lumière que les coûts d’émission via des systèmes blockchain s’avèrent plus élevés que ceux attendus. Selon Marat Faritov, les frais supplémentaires sont en grande partie dus à des coûts juridiques accrus et à l’absence de mécanismes de règlement entièrement sur chaîne, obligent ainsi les émetteurs à recourir à des systèmes bancaires traditionnels pour les paiements en devise.

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Complexité du processus

La nécessité d’introduire des intermédiaires pour relier les systèmes traditionnels à la blockchain a ajouté une couche de complexité au processus d’émission. Cette situation contredit l’objectif initial de la tokenisation, qui visait à réduire le nombre d’intervenants et à simplifier le fonctionnement des marchés obligataires.

Manque de liquidité sur le marché

Un autre obstacle majeur réside dans la liquidité. Bien que les obligations numériques puissent attirer l’attention, leur adoption généralisée reste incertaine, ce qui pourrait entraver la nourriture de marchés liquides et dynamiques.

Essais de la BCE sur les obligations numériques

La Banque centrale européenne (BCE) a récemment mené des essais concernant l’émission d’obligations numériques, impliquant plus de 60 émetteurs et quatre banques centrales. Contrairement aux attentes initiales, ces essais n’ont pas permis de réduire les coûts d’émission, signalant un défi important pour la mise en œuvre de systèmes basés sur la blockchain. Un analyste de Moody’s a mis en lumière que les coûts ont augmenté en raison de divers facteurs, y compris des frais juridiques et des mécanismes de règlement insuffisants.

Augmentation des coûts d’émission

Les essais ont révélé que les frais encourus lors de l’utilisation de systèmes blockchain étaient supérieurs à ceux associés à des méthodes plus traditionnelles. Les émetteurs ont noté une augmentation des coûts liés aux transactions nécessitant des conversions dans le système bancaire traditionnel pour le règlement de paiements. Marat Faritov, vice-président des actifs numériques chez Moody’s, a précisé que le manque de liquidité numérique sur la blockchain a contraint les émetteurs à régler certaines transactions par le biais de canaux bancaires classiques.

Défis structurels et opportunités d’amélioration

Faritov a souligné que pour réduire les coûts d’émission des obligations numériques, il serait crucial de « désintermédier » le processus. Cela impliquerait d’éliminer des parties prenantes et d’adopter des mécanismes de règlement entièrement sur chaîne. En comblant le vide de liquidité numérique et en améliorant l’infrastructure blockchain, les coûts pourraient être significativement réduits, rendant les obligations numériques plus attractives pour les émetteurs.

Perspectives de marché et tendances en évolution

Malgré les difficultés rencontrées, le marché des titres gouvernementaux tokenisés continue d’évoluer. Des initiatives telles que celles de l’Autorité Monétaire de Hong Kong, qui propose des subventions pour l’émission d’obligations tokenisées, montrent une volonté d’accélérer cette transition. Les prévisions indiquent également que les actifs numériques, y compris les obligations tokenisées, pourraient connaître une expansion considérable, avec des estimations suggérant un secteur d’une valeur de 30 trillions de dollars d’ici 2030.

Implications pour les politiques monétaires

Les résultats des essais de la BCE soulignent l’interaction complexe entre les politiques monétaires et l’innovation financière. Alors que la BCE envisage de maintenir ses taux d’intérêt inchangés dans un environnement économique changeant, ces essais mettent en évidence la nécessité d’évaluer les véritables avantages et défis des approches de financement numériques. Les taux d’intérêt inchangés pourraient influencer les décisions des émetteurs dans un contexte où les coûts d’émission restent élevés, et les bénéfices de l’innovation numérique ne sont pas encore clairement établis.

Les essais de la BCE sur les obligations numériques n’ont pas réussi à réduire les coûts

Les récents essais menés par la Banque Centrale Européenne (BCE) concernant l’émission d’obligations numériques ont révélé un résultat inattendu : au lieu de découvrir des économies de coûts, les émetteurs ont rapporté une augmentation des frais liés à l’utilisation des systèmes basés sur la blockchain. Ces résultats soulèvent des questions sur l’efficacité de la tokenisation des obligations, un processus qui avait initialement été promis comme une solution pour réduire les coûts d’émission.

Augmentation des coûts d’émission

Lors des tests réalisés avec plus de 60 émetteurs d’obligations et quatre banques centrales, un constat troublant est apparu : les coûts d’émission n’ont pas seulement stagné, mais ont en réalité augmenté. Cette situation soulève des préoccupations quant à l’adoption de la technologie basée sur la blockchain, qui devait permettre une simplification du processus d’émission d’obligations.

Facteurs contribuant à l’augmentation des coûts

Selon Marat Faritov, vice-président des actifs numériques chez Moody’s, plusieurs éléments ont contribué à cette hausse des coûts. Les principaux facteurs identifiés comprennent des coûts juridiques supplémentaires, l’absence de mécanismes de règlement véritablement intégrés sur la blockchain, ainsi que la nécessité de recourir à des intermédiaires pour relier la finance traditionnelle aux systèmes blockchain. Ce manque d’intégration a engendré une dépendance aux systèmes bancaires traditionnels pour les paiements, ce qui a complexifié le processus au lieu de le simplifier.

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Vers une dématérialisation du processus

Pour surmonter ces défis, Faritov suggère une dématérialisation du processus d’émission des obligations numériques. En réduisant le nombre d’acteurs impliqués et en adoptant des mécanismes de règlement totalement intégrés à la blockchain, il est possible de diminuer les coûts associés à l’émission d’obligations tokenisées. Cette approche pourrait offrir une solution durable pour rendre le processus plus efficace et moins coûteux.

Perspectives pour les obligations tokenisées

Malgré les résultats décevants des essais de la BCE, le marché des titres gouvernementaux tokenisés continue de croître. Des initiatives telles que celles de l’Autorité Monétaire de Hong Kong, qui propose des subventions pour inciter les entreprises à passer aux obligations numériques, témoignent de l’optimisme général quant aux possibilités de la tokenisation. Parallèlement, le volume des actifs sous gestion dans le domaine des obligations tokenisées, tel que mesuré par des fonds comme le BlackRock’s USD Institutional Digital Liquidity Fund, atteint désormais des sommets significatifs.

Les récents essais menés par la Banque centrale européenne (BCE) sur l’émission d’obligations numériques, impliquant plus de 60 émetteurs obligataires et plusieurs banques centrales, n’ont pas répondu aux attentes de réduction des coûts. Selon Marat Faritov, vice-président des actifs numériques chez Moody’s Ratings, les coûts d’émission des obligations ont en fait augmenté, principalement en raison des frais juridiques supplémentaires et de la complexité de la transition entre la finance traditionnelle et les systèmes basés sur blockchain.

Avantages

Malgré les résultats désappointants concernant les coûts, l’utilisation de la blockchain pour l’émission d’obligations présente certains avantages. Premièrement, la technologie permettrait d’augmenter la transparence des transactions, rendant le processus d’émission plus accessible et compréhensible pour les investisseurs. Deuxièmement, elle pourrait potentiellement offrir une trace durable de toutes les transactions effectuées, réduisant ainsi les risques de fraude.

En outre, une fois que les défis techniques liés à l’intégration de la monnaie numérique de banque centrale (CBDC) seront surmontés, cela pourrait entraîner une réduction significative des coûts d’émission à long terme. Si l’on parvient à réduire le nombre d’intermédiaires impliqués dans le processus, on pourrait observer une amélioration de l’efficacité et une diminution des dépenses liées au financement.

Inconvénients

En revanche, les difficultés rencontrées durant les essais indiquent que la transition vers les obligations numériques n’est pas encore sans obstacles. Une des principales problématiques réside dans l’absence de mécanismes de règlement entièrement sur chaîne. Ce vide oblige les émetteurs à recourir aux systèmes bancaires traditionnels pour les paiements en fiat, augmentant ainsi les coûts. Ce point a été souligné par Faritov, qui a évoqué le manque de liquidité et les frais juridiques associés à l’établissement de nouvelles structures de paiement.

De plus, la dépendance à l’égard des intermédiaires pour relier la finance traditionnelle aux systèmes on-chain complique davantage le démantèlement des anciens modèles économiques. L’intégration des nouveaux systèmes pourrait également engendrer des coûts imprévus liés à la formation, à la mise à jour des technologies et à la réglementation. Ces considérations pourraient freiner l’adoption des obligations numériques, repoussant ainsi les promesses de réduction des coûts.

Les récents essais menés par la Banque Centrale Européenne (BCE) pour l’émission d’obligations numériques n’ont pas atteint l’objectif de réduction des coûts promis. Selon Marat Faritov, vice-président des actifs numériques chez Moody’s, les résultats suggèrent une augmentation des frais d’émission au lieu de leur diminution. Ce constat soulève des interrogations sur l’efficacité de la tokenisation via la blockchain, particulièrement dans le cadre des transactions basées sur les monnaies numériques de banque centrale (CBDC).

Une analyse des coûts d’émission

Au cours de ces essais, la BCE a collaboré avec plus de 60 émetteurs d’obligations et quatre banques centrales. Les résultats indiquent une hausse des coûts d’émission lors de l’utilisation des systèmes de blockchain. Cette tendance a été impulsée par plusieurs facteurs, dont les coûts juridiques supplémentaires, l’absence de mécanismes de règlement en chaîne, et le rôle persistant des intermédiaires cherchant à relier les systèmes financiers traditionnels et les systèmes en chaîne.

Un besoin de mécanismes de règlement en chaîne

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Faritov a expliqué que le manque de liquidité numérique sur la blockchain entrave la fluidité des transactions. Les paiements relatifs aux intérêts et au principal ainsi que le règlement initial n’ont pas été totalement intégrés dans un écosystème numérique, obligeant ainsi les émetteurs à recourir aux systèmes bancaires traditionnels pour les paiements en fiat. Ce compléxité dans le processus de règlement est un facteur qui contribue à l’augmentation des coûts d’émission, entravant la promesse d’économies offertes par la blockchain.

Vers une disintermédiation

Pour réaliser une baisse significative des coûts, l’analyste suggère de considérer la disintermédiation du processus d’émission. Cela impliquerait de réduire le nombre de parties prenantes au cours de l’émission d’obligations et d’utiliser des mécanismes de règlement entièrement en chaîne. En éliminant les intermédiaires, il est probable que les frais associés aux émissions de bonds tokenisés puissent être considérablement réduits.

L’impact des décisions de la BCE et des tendances du marché

La BCE, dans le cadre de sa stratégie monétaire, a récemment laissé ses taux d’intérêt inchangés, tout en poursuivant une annonce de potentielles baisses futures. Cette dynamique pourrait influencer les coûts d’emprunt pour les émetteurs d’obligations, affectant ainsi leur volonté d’explorer des méthodes de financement plus avant-gardistes comme la tokenisation. De plus, la croissance persistante du marché des titres gouvernementaux tokenisés malgré l’absence d’économies sur les coûts met en lumière une transition inéluctable vers une innovation financière accrue.

Une perspective future sur la tokenisation des actifs

Malgré les défis actuels, le marché des titres digitaux continue d’évoluer. Des initiatives telles que celle de l’Autorité Monétaire de Hong Kong qui propose des subventions pour encourager l’émission d’obligations tokenisées montrent une volonté d’accompagner cette transition. Les perspectives de mise en œuvre de solutions plus efficaces et moins coûteuses pourraient permettre de récupérer les promesses de la tokenisation, renforçant ainsi le secteur de la tokenisation d’actifs réels.

Récemment, la Banque centrale européenne (BCE) a mené des essais sur l’émission d’obligations numériques en collaboration avec plus de 60 émetteurs d’obligations et quatre banques centrales. Contrairement aux attentes, ces essais ont montré que les coûts d’émission avaient en réalité augmenté, ce qui soulève des interrogations sur l’efficacité des systèmes basés sur la blockchain pour la réduction des coûts dans le secteur obligataire. L’analyse fournie par un expert de Moody’s met en lumière les différents facteurs ayant contribué à cette situation.

Des coûts d’émission accrus

Lors des tests d’émission, il a été constaté que les coûts d’émission des obligations numériques avaient augmenté. Marat Faritov, vice-président des actifs numériques chez Moody’s, a noté que cette hausse était due à plusieurs facteurs, notamment aux coûts juridiques additionnels et à l’absence de mécanismes de règlement entièrement sur la blockchain. Cette situation obligeait les émetteurs à recourir aux systèmes bancaires traditionnels pour les paiements en monnaie fiduciaire.

L’importance de la désintermédiation

Faritov a également souligné que la désintermédiation pourrait réduire les coûts associés à l’émission d’obligations numériques. En réduisant le nombre d’intervenants dans le processus et en intégrant des mécanismes de règlement purement sur la blockchain, il est envisageable que les frais d’émission puissent diminuer. Cela représente un défi, mais également une opportunité pour réinventer le processus d’émission obligataire.

État actuel du marché des obligations numériques

Malgré les défis rencontrés, le marché des titres tokenisés continue de croître. Des initiatives comme celle de l’Autorité monétaire de Hong Kong qui souhaite subventionner l’émission d’obligations tokenisées viennent accentuer cette tendance. En outre, la capitalisation du USD Institutional Digital Liquidity Fund de BlackRock s’établit à environ 561 millions de dollars, illustrant l’intérêt croissant pour les actifs numériques dans le domaine financier.

Analyse des perspectives futures

Les prévisions concernant les titres du Trésor américain tokenisés sont optimistes, atteignant potentiellement 3 milliards de dollars d’actifs sous gestion d’ici fin 2024. Ce développement montre la résilience du marché face aux obstacles d’émission et souligne une tendance plus large vers la tokenisation des actifs réels, qui pourrait se développer vers un secteur valorisé à 30 billions de dollars d’ici 2030.

La question demeure toutefois : comment la BCE et d’autres banques centrales vont-elles adapter leur approche afin d’optimiser les coûts d’émission et maximiser les bénéfices de la digitalisation des actifs financiers ? La réponse à cette question redéfinira sans doute les dynamiques du marché obligataire dans les années à venir.

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Comparaison des coûts dans les essais de la BCE sur les obligations numériques

Aspect Détails
Objectif de l’essai Réduction des coûts d’émission via la blockchain
Parties impliquées Plus de 60 émetteurs d’obligations et 4 banques centrales
Coûts d’émission Augmentation des coûts constatée
Principales raisons Coûts légaux, absence de mécanismes de règlement on-chain
Intermédiaires Présence de nombreux intermédiaires a complexifié le processus
Propositions d’amélioration Réduction des parties impliquées et mécanismes de règlement on-chain
Tendances du marché Augmentation continue de l’intérêt pour les obligations tokenisées
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Témoignages sur les essais de la BCE liés aux obligations numériques

Les récentes expériences menées par la Banque Centrale Européenne (BCE) sur l’émission d’obligations numériques ont suscité de nombreuses réactions dans le milieu financier. Alors que l’on s’attendait à des économies significatives grâce à l’utilisation de la blockchain, il apparaît que les coûts d’émission ont en réalité augmenté, comme l’indique un analyste de Moody’s.

Marat Faritov, vice-président des actifs numériques chez Moody’s Ratings, a expliqué que les frais supplémentaires étaient en grande partie dus à des coûts juridiques accrus et à l’absence de mécanismes de règlement en chaîne. Selon lui, l’intégration des systèmes traditionnels de paiement avec des transactions blockchain a entraîné une complexité supplémentaire qui, au final, a alourdi la facture pour les émetteurs d’obligations.

« Il y avait ce fossé de ne pas avoir de liquidité numérique sur la blockchain, » a déclaré Faritov. « Les paiements, les intérêts et le remboursement des principaux étaient donc obligés de revenir à des systèmes bancaires traditionnels pour les transactions en fiat. »

Cette situation a été jugée contre-productive, étant donné que l’objectif initial de ces tests était de simplifier et de réduire les coûts d’émission des obligations à l’aide de la technologie.Disintermédiation du processus serait essentielle pour diminuer ces coûts, a-t-il également suggéré, en mettant l’accent sur la nécessité de réduire le nombre d’intermédiaires impliqués.

Les retours des émetteurs, qui ont collaboré à ces essais, renforcent l’idée que la transition vers une pleine digitalisation des obligations nécessite des ajustements supplémentaires avant d’espérer des économies réelles. La BCE est donc confrontée à des défis significatifs pour permettre une adoption plus large des obligations numériques dans un avenir proche.

Ainsi, même si le marché des obligations tokenisées continue de croître, les premiers essais de la BCE montrent que la promesse des coûts réduits grâce à la tokenisation n’est pas encore devenue réalité. L’innovation ne remplace pas toujours les méthodes traditionnelles sans provoquer de nouveaux obstacles.

Résumé des essais de la BCE sur les obligations numériques

Les essais de la Banque Centrale Européenne (BCE) concernant l’émission d’obligations numériques n’ont pas apporté les résultats escomptés en matière de réduction des coûts. Alors que plusieurs émetteurs d’obligations avaient initialement espéré bénéficier d’une tokenisation sur blockchain pour réduire leurs dépenses, des tests menés avec plus de 60 émetteurs et quatre banques centrales ont révélé une augmentation des coûts, attribuée à des facteurs tels que les frais juridiques supplémentaires et l’absence de mécanismes de règlement efficace sur la blockchain.

La montée des coûts d’émission

Lors de ces essais, il a été constaté que l’utilisation de systèmes basés sur la blockchain n’avait pas entraîné de réductions des coûts pour les émetteurs. En fait, les coûts d’émission ont augmenté, ce qui soulève des questions sur l’efficacité de la tokenisation des obligations. Les émetteurs ont dû recourir à des systèmes bancaires traditionnels pour effectuer des paiements, car le manque de monnaie numérique sur la blockchain a engendré une dépendance vis-à-vis des infrastructures financières classiques. Cela a créé une distortion dans le processus d’émission, rendant la transition vers des systèmes basés sur la blockchain moins avantageuse financièrement.

Facteurs aggravants des coûts

Selon l’analyste de Moody’s, Marat Faritov, ces augmentations de coûts découlent de plusieurs facteurs. Parmi eux, la nécessité d’intégrer des intermédiaires tout au long du processus d’émission afin de passer du système traditionnel à celui basé sur la blockchain est primordiale. Ces intermédiaires représentent des coûts additionnels qui n’auraient pas été présents dans un système totalement décentralisé. La situation actuelle complique l’idée d’une désintermédiation des procédures, pourtant cruciale pour réduire les dépenses liées à l’émission d’obligations numériques.

Solutions possibles pour réduire les coûts

Pour que la tokenisation des obligations devienne une option financièrement viable, il est impératif d’adopter des systèmes de règlement entièrement basés sur la blockchain. Faritov suggère que réduire le nombre de parties impliquées dans le processus d’émission pourrait diminuer nettement les coûts. Il propose également l’implémentation de mécanismes de règlement en chaîne fiables, permettant aux émetteurs de traiter les paiements, qu’ils soient d’intérêts ou de capital, sans avoir à recourir au système bancaire conventionnel.

Implications pour le marché des obligations numériques

Les résultats des essais de la BCE portent un coup à l’optimisme entourant les obligations numériques. Le potentiel de la tokenisation demeure, mais il semble qu’il faille encore surmonter des obstacles significatifs avant que cette approche se généralise. L’absence de économies via la tokenisation pourrait freiner l’adoption par les émétteurs, ainsi que la croissance du marché des valeurs mobilières numériques.

Perspectives d’avenir

En dépit des résultats mitigés, le marché des obligations numériques continue d’évoluer. Des initiatives similaires ont été annoncées dans d’autres juridictions, comme à Hong Kong, qui ont choisi de subventionner l’émission d’obligations tokenisées pour encourager la transition. L’avenir de l’émission d’obligations numériques dépendra de la capacité des systèmes financiers à intégrer efficacement les technologies de la blockchain tout en réduisant les coûts associés, permettant ainsi une adoption plus large et sans entrave.

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Essais de la BCE : un bilan contrasté sur les coûts des obligations numériques

Les récents essais effectués par la Banque centrale européenne (BCE) sur l’émission d’obligations numériques ont suscité de vives attentes quant à la possibilité de réduire significativement les coûts liés à ce processus. Toutefois, ces essais, qui ont impliqué plus de 60 émetteurs d’obligations et plusieurs banques centrales, ont mis en lumière des résultats déconcertants. Contrairement aux promesses initiales de tokenisation via la blockchain, les coûts d’émission se sont révélés plus élevés, ce qui soulève des questions pertinentes sur l’efficacité de ce modèle.

Selon Marat Faritov, vice-président des actifs numériques chez Moody’s, cette hausse des coûts peut être attribuée à plusieurs facteurs clés. Parmi eux, un manque de mécanismes de règlement onchain et le besoin d’intermédiaires, qui complexifient le processus en reliant le système financier traditionnel aux systèmes basés sur la blockchain. Ces éléments exacerbent la dépendance vis-à-vis des systèmes bancaires traditionnels, freinant ainsi l’optimisation des coûts.

Les résultats de ces essais pourraient également indiquer que les promesses de dématérialisation des obligations et d’accélération des transactions financières via la blockchain ne sont pas encore réalisables dans un contexte opérationnel. Il apparaît donc crucial que la BCE et les participants au marché trouvent des solutions pour désintermédiatiser le processus d’émission des obligations numériques. En réduisant le nombre de parties prenantes et en établissant des mécanismes de règlement exclusivement onchain, il serait possible de ramener les coûts d’émission à des niveaux compétitifs.

Cependant, malgré l’échec momentané à réduire les coûts, le marché des valeurs mobilières tokenisées continue de croître, avec une forte appétence des investisseurs pour des produits financiers digitalisés. Cela illustre l’importance d’optimiser les pratiques de marché et le potentiel de la technologie blockchain pour des applications futures.

FAQ sur les essais de la BCE sur les obligations numériques

Q : Quel est le but des essais de la BCE sur les obligations numériques ?
R : Les essais de la BCE visaient à tester l’émission d’obligations numériques en utilisant des systèmes de blockchain pour potentiellement réduire les coûts d’émission.
Q : Quelles ont été les conclusions des essais effectués par la BCE ?
R : Les essais ont révélé que les coûts d’émission avaient en réalité augmenté, contrairement aux attentes initiales.
Q : Qu’est-ce qui a causé l’augmentation des coûts selon l’analyste de Moody’s ?
R : L’analyste a expliqué que les coûts accrus étaient dus à des frais juridiques supplémentaires, l’absence de mécanismes de règlement on-chain, et la nécessité d’utiliser des intermédiaires pour relier la finance traditionnelle aux systèmes on-chain.
Q : Quels changements pourraient potentiellement réduire les coûts d’émission des obligations tokenisées ?
R : L’analyste a suggéré que la réduction du nombre de parties impliquées et l’adoption de mécanismes de règlement entièrement on-chain pourraient contribuer à diminuer les coûts d’émission.
Q : La tokenisation des obligations est-elle en croissance malgré ces défis de coût ?
R : Oui, malgré l’absence d’économies de coûts, le marché des valeurs mobilières gouvernementales tokenisées continue de croître.

Glossaire des essais de la BCE sur les obligations numériques

Les essais menés par la Banque Centrale Européenne (BCE) sur l’émission d’obligations numériques ont suscité de nombreuses réactions et analyses, notamment des experts financiers tels que ceux de Moody’s. Ces tests visaient à explorer la possibilité de réduire les coûts d’émission via la tokenisation sur blockchain, en incorporant des mécanismes modernes aux systèmes financiers traditionnels.

La tokenisation fait référence au processus par lequel des actifs financiers, comme des obligations, sont transformés en unités numériques sur une blockchain. Cette méthode promet des gains d’efficacité et des économies, car elle pourrait potentiellement diminuer les frais liés à l’intermédiation financière. Cependant, les essais de la BCE n’ont pas réussi à montrer ces avantages escomptés, comme l’a souligné un analyste de Moody’s.

Au cours de ces essais, plus de 60 émetteurs d’obligations et quatre banques centrales ont participé, mais les résultats ont été décevants. Les coûts d’émission ont en réalité augmenté, en grande partie en raison de dépenses juridiques additionnelles et d’une absence de mécanismes de règlement sur la blockchain. Cela a rendu nécessaire le recours à des systèmes bancaires traditionnels pour effectuer des paiements, intensifiant ainsi les coûts.

Marat Faritov, vice-président des actifs numériques chez Moody’s, a mentionné que la principale raison de cette augmentation des coûts réside dans la présence d’intermédiaires qui tentent de faire le lien entre les systèmes financiers traditionnels et ceux basés sur la blockchain. Cette situation souligne la complexité de l’intégration de deux mondes qui sont encore largement différents.

Dans un contexte plus large, ces résultats soulèvent des questions sur la viabilité de la monnaie numérique de banque centrale (CBDC) dans les transactions sur la blockchain. Faritov a mentionné qu’une meilleure approche consisterait à « désintermédier » le processus d’émission en réduisant le nombre d’acteurs impliqués. Cela impliquerait de développer des mécanismes de règlement entièrement basés sur la blockchain, permettant d’optimiser les coûts d’émission des obligations tokenisées.

Malgré ces défis, le marché des obligations numériques continue de croître. Les initiatives, comme celles de l’Autorité Monétaire de Hong Kong, qui a récemment annoncé des subventions pour inciter l’émission d’obligations tokenisées, montrent qu’il y a encore de l’intérêt pour cette innovation financière. En dépit des coûts initiaux, la tokenisation des titres de créance pourrait avoir des bénéfices à long terme si les obstacles actuels sont surmontés.

La croissance projetée des titres tokenisés, comme les Treasurys américains, appelle à une vigilance accrue. Des analyses estiment que les actifs sous gestion dans ce segment pourraient atteindre plusieurs milliards de dollars d’ici la fin de l’année 2024. Cela souligne un changement de tendance potentiel dans le paysage financier, même si actuellement les essais de la BCE montrent que la voie vers l’adoption généralisée n’est pas encore claire.

En somme, les essais de la BCE ont servi de laboratoire pour tester les possibilités offertes par les technologies numériques dans le domaine des obligations, mais ont également mis en lumière les défis persistants que pose la blockchain en matière de coûts et de réglementation. L’avenir de la tokenisation des obligations dépendra donc de la capacité des régulateurs et des acteurs du marché à résoudre ces questions fondamentales.

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